
Le président de la Fédération des cirques de tradition, Roger Mordon, avec qui nous travaillons quotidiennement au sein de la Commission nationale des professions foraines et circassiennes, a reçu du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, une lettre intéressante en date du 7 décembre 2020. Il nous a semblé utile de la reproduire ici.
En substance, le Garde des Sceaux explique :
Vous avez « souhaité appeler mon attention sur des actions violentes visant quotidiennement vos établissements. Je puis vous assurer que j’ai pleinement conscience de ce phénomène au plan national et du sentiment d’insécurité généré auprès de vos adhérents. Le ministère de la justice est engagé dans la lutte contre ces agissements. À ce titre, une dépêche du 22 février 2019 relative aux actions violentes de mouvements animalistes radicaux a été diffusée aux procureurs généraux et procureurs de la République ».
Nous rappelons une nouvelle fois à ceux qui en douteraient que le métier d’artiste de cirque est un métier légal et que l’utilisation d’animaux dans les cirques est également légale, dès lors qu’elle respecte les conditions strictes posées notamment par l’arrêté du 18 mars 2011.
Cet arrêté a été rédigé après concertation avec les associations animalistes telles que 30 Millions d’Amis, Code Animal ou One-Voice. Il étonnant de voir ces mêmes groupuscules le dénoncer aujourd’hui…
La liberté d’expression artistique est constitutionnelle
Le droit de manifester, de pétitionner ou de vociférer est constitutionnel. Mais la liberté d’expression artistique l’est aussi. Les cirques qui créent des spectacles faisant appel à des animaux (pour certains numéros), le font en respectant strictement la loi et ce n’est pas à eux qu’il faut s’en prendre.
La détérioration des dispositifs d’affichage, les tentatives d’ouverture des enclos, les jets de cailloux, le tagage de croix gammées avec la mention « antispécisme », les menaces de mort, l’appel à commettre des incendies criminels, les injures et calomnies proférées à répétition par des bots sur les réseaux sociaux, et enfin l’instrumentalisation de la police ou du juge pour tenter d’empêcher les professionnels d’exercer leur art, ne grandissent pas ceux qui s’abaissent à de tels actes. Ils ne méritent que le mépris.
Une chose est sûre : nous ne céderons pas à la menace.
tres bien mais mr le ministre peut en dicute avec sa college a l’ecologie en a la ministre de la culture si il y en a une
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alors je doit avouer que pour une fois il m’étonne . depuis le temps qu’ils laissent taire sans rien dire , ils se décident enfin à prendre la défense des cirques . maintenant se serait bien aussi qu’ils remettent la pompili à sa place avec sa loi anti-animaux sauvages qu’elle veut faire passer .
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