Ce n’est un secret pour personne : la cause animale est une préoccupation majeure dans les pays anglo-saxons, et aux États-Unis en particulier. Nous publions en exclusivité un fichier Wikileaks interne à l’Overseas Security Advisory Council (OSAC) concernant l’expansion inquiétante de l’idéologie animaliste en Europe.
Pour information, l’OSAC est un partenariat entre le Département d’État américain et la communauté de sécurité du secteur privé qui soutient les opérations sécurisées des organisations américaines à l’étranger par le biais d’alertes de menace, d’analyses et de groupes de mise en réseau de pairs.
Parmi les slides de ce document exclusif, on trouve le résumé suivant, qui est très éclairant :
- « Animal Rights Extremists (ARE) & Eco-extremists are closely related«
Les extrémistes des droits des animaux et les éco-extrémistes sont étroitement liés. On retrouve souvent les mêmes activistes à Notre-Dame-des-Landes et dans les attroupements et happenings sanglants relatifs à la cause animale.
- « AREs vs. Animal welfarists »
Les extérmistes des droits des animaux doivent être distingués de ceux qui veulent qui veulent améliorer leur bien-être. Les extrémistes ont une logique de rupture : « Nous ne voulons pas améliorer le confort des cages ; nous voulons les ouvrir », disent-ils souvent. Mais il est clair que le welfarisme mène à l’extérmisme. Zoopolis en est un parfait exemple.
- « AREs’ tactics are often successful«
Les tactiques des extrémistes sont souvent couronnées de succès. Les occidentaux sont en général très naïfs à l’égard de la cause animale. Ils imaginent que les militants de cette cause aiment caresser les chatons et sont végétariens. Ils sont loin du compte. Les extrémistes de la cause animale sont à l’origine de plusieurs centaines d’attentats dans le monde, dont plusieurs dizaines en Europe. Il y a près de 15 ans, ils avaient fait exploser une usine près de Lyon. Ils ont également tenté de mettre le feu à un cirque il y a 3 ans dans la même région.
- « Targets of AREs are not limited to specific business sectors »
Les cibles des extrémistes ne se limitent pas à certains secteurs de l’économie. Les extrémistes visent toutes les activités économiques qu’ils estiment illégitimes, voire moralement condamnables. Et celles qui ne sont pas visées aujourd’hui le seront demain. Ce qui est arrivé aux cirques a donné des ailes aux activistes. Cela arrivera demain à tous les secteurs où on peut déceler de l’exploitation animale : la chasse, évidemment, les chaussures, cuirs et peaux, la soie, la laine, l’industrie alimentaires, etc.
- « Crossover from Europe to U.S.«
L’OSAC considère qu’il y a des passerelles entre l’Europe et les États-Unis. Il est en effet possible que les théories de l’Animal Liberation Front (ALF) qui ont été popularisées par Jerry Vlasak, leur porte-parole, aient essaimé en Europe, et notamment en Alsace, ou en Rhône-Alpes (où se trouve le siège réel de L.214).
« Ils ne sont ni marginaux ni inoffensifs »
Les gouvernements européens, et notamment la France, ont tort de traiter les extrémistes de la cause animale comme des marginaux inoffensifs. Ils ne sont ni marginaux ni inoffensifs. L’attitude Barbara Pompili, qui a cru qu’on pouvait leur donner « un os à ronger » avec les cirques (elle nous l’a dit) est le type même de l’erreur stratégique majeure. Loin de les calmer, leur possible victoire quant à la présence d’animaux non-domestiques dans les cirques va les déchaîner. C’est déjà en train d’arriver. Des groupuscules animalistes commencent déjà à exiger la fermeture du zoo du Muséum d’histoire naturelle, la fin de la chasse aux rats en surnombre dans Paris, l’interdiction de la pêche au vif, etc. Bientôt ils s’en prendront aux courses hippiques, à la filère équiine et même à l’équitation (ils en parlent déjà en privé).
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