L’association animaliste L.214 utilise des fonds dédiés américains pour financer ses activités plus ou moins légales. Les fonds dédiés des associations sont des sommes que le financeur exige d’affecter à un projet précis.
En l’espèce, le rapport du commissaire aux comptes de L.214, que nous nous sommes procuré, révèle que L.214 est financée par des fonds dédiés américains. Curieux.
En creusant un peu, le rapport indique : “L.214 a perçu un financement accordé par l’Open Philanthrophy Project pour un montant de 1.140.000 €. Ces fonds ont été affectés en fonds dédiés”.
Mais à quoi ces fonds sont-ils donc dédiés ? La mission est décrite sur le site de la Fondation Open Philanthrophy Project : il s’agit de mettre un terme à l’élevage des poules en cage. Il est étrange que cette fondation américaine finance des attaques contre l’industrie agro-alimentaire française, par le biais de L.214. D’ici à y voir une instrumentalisation des associations animalistes françaises par des lobbies au service des intérêts de l’industrie américaine, il n’y a qu’un pas, que nous nous garderons de franchir ici…
On observa à cet égard que le chef du projet Farm Animal Welfare de cette fondation n’est autre que Lewis Bollard (BA Harvard, JD Yale), un ancien de la Humane Society, la plus importante organisation dans ce domaine, dotée paraît-il de plus de 250 millions de dollars de fonds propres, et dont les dirigeants bénéficient de généreux plans de stocks options. On est bien loin des associations « sans but lucratif »…
Les États-Unis utiliseraient-ils des associations comme L.214 pour pilonner l’industrie agro-alimentaire française ? On peut se poser la question.
Téléchargez le rapport du commissaire aux comptes de L.214 (2017)
Association de défense des cirques de famille 
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