La nouvelle ministre des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Dominique Faure, a reçu les représentants des cirques de France le 5 janvier 2023 place Beauvau à Paris;


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À l’occasion de cet échange, les représentants des arts du cirque traditionnel ont rappelé la discrimination dont ils trop souvent les victimes, au nom du mépris dont trop d’élus font preuve à l’égard de l’itinérance.
La présence d’animaux, domestiques ou non, n’est souvent qu’un prétexte pour refuser l’installation d’un cirque pour quelques jours. Les cirques sans animaux, les théâtres de Guignol, les shows de cascadeurs, les expositions de Monster Trucks ou de dinosaures, connaissent exactement les mêmes difficultés à s’installer.
C’est l’itinérance qui est discriminée, stigmatisée, rejetée.
Ceci est d’autant plus étonnant que l’État est signataire de deux chartes : « Droit de cité pour le cirque », à l’initiative d’Artcéna, et « Culture-Gens du voyage et Tsiganes de France« , cosignée par la ministre de la Culture et notre Association le 22 septembre 2016.
Ces deux textes sont restés, pour ainsi dire, lettre morte.
La ségrégation bat son plein en France.
Nous attendons des gestes forts de l’État pour rappeler que la liberté d’expression artistique est protégée par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CESDH) (CEDH, Müller et autres c/ Suisse, 24 mai 1988, 10737/84 ; 25 janvier 2007, Vereinigung Bildender Kunstler c/ Autriche, n° 68354/01), et que le refus de la représentation d’un spectacle doit être sérieusement motivé pour être acceptable. À défaut de quoi il s’agit de censure. Et la censure est évidemment un acte que l’on ne saurait admettre en France, au pays des droits de l’homme. On n’en est plus à tenter d’interdire « Mme Bovary » !
espoir
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Je défends votre action légitime
Bravo
Mon père a créé en 1945 ;
Le Cirque de Noël de Toulouse
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