Cirques : « Avec cette loi, l’État a ouvert la boîte de Pandore »

En ce 7 mai 2023, Le Journal du Dimanche (JDD) consacre un long papier à la situation des cirques en France. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un épais brouillard semble avoir envahi le monde des spectacles itinérants, avec ou sans animaux, alors que la situation est en fait très simple.

À lire dans le JDD du 7 mais 2023, en kiosque.

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Comme l’indique le délégué général de l’Association de défense des cirques de famille, « l’État (comprendre les pouvoirs publics) a ouvert la boîte de Pandore ». En espérant faire plaisir à quelques groupuscules ultra minoritaires, mais surexcités et incompétents, des politicens mal inspirés ont adopté à la hâte une loi qui met en évidence des problèmes qu’elle ne résout absolument pas.

À cet état de fait, s’ajoute la position de certaines communes, dictée par un clientélisme mal-venu, qui leur fait oublier le respect de la loi. Il est illégal d’interdire l’installation de cirques dans une commune au motif que ceux-ci détiendraient des animaux (jurisprudence constante). La loi du 30 novembre 2021 est très claire sur ce point puisqu’elle rappelle formellement que ces spectacles sont autorisés (et jusqu’en décembre 2028 mais uniquement en ce qui concerne les animaux dits « sauvages »).

La ministre des collectivités locales, Dominique Faure, a adressé au corps préfectoral une circulaire afin que ceux-ci fassent observer la loi par les maires (ce qui, en soi, est un comble si on y réfléchit un peu !).

Enfin, et de plus en plus souvent, on constate que le refus des cirques et des autres spectacles itinérants (cascadeurs, expositions de dinosaures, etc.) est dicté, en réalité, par le refus de l’itinérance en général. Solovich Dumas, directeur du Cirque de Rome, insiste sur ce point, qu’il vit quotidiennement. Les élus locaux assimilent les artistes de cirques à des « gitans », à des « manouches » ou à des « voleurs de poule ». Il s’agit donc de discrimination, c’est-à-dire d’un délit de racisme réprimé par des peines pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement (art. 225-1, 225-2 et 432-7 du code pénal).

À lire ci-après, l’article du JJD à acheter en kiosque :

3 commentaires sur “Cirques : « Avec cette loi, l’État a ouvert la boîte de Pandore »

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  1. les maires deviendraient il nostalgie de la dernière guerre , ou le manque de souvenir pour leur éloge funéraire ou juste le reste de pouvoir que leurs laisse les écolos animalistes ,en tirant les ficelles derrières eux

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  2. excellent article helas triste constat ; c’est a nous tous citoyens d’ecrire et d’interpeller les lelus partout qui refusent les cirques comme ceux qui les acceptent. je le fais systematiquement quand on voit un probleme qq part

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  3. il s’agit simplement d’une politique de domestication à l’échelle nationale , voir mondiale . ils ont décider que chacun serait ranger bien sagement dans sa case , surveiller , domestiquer , numériser identitairement et financièrement . terminé les vilains rebelles qui veulent vivre sur les routes et faire ce qu’il veulent , loin de la doxa de la pensée unique officielle . vous ferez , direz et irez ou nos bons suzerains bienveillants et éclairés décideront dans leur grande clairvoyance . bienvenue dans le monde du totalitarisme , ce que des millénaires de guerres n’a put accomplir . la bien-pensance saura le faire .

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