Quand le litige entre un « observatoire » bien curieux et le ministère de l’Écologie révèle des choses…

L’Observatoire Economique et Social de la Protection Animale (OESPA) avait demandé à la justice la communication d’un certain nombre de documents détenus par le ministère de la Transition écologique concernant, notamment, les cirques. Dans un jugement du 22 février 2023, le Tribunal administratif de Paris a éconduit le requérant.

Les animalistes sont des gens très curieux : ils veulent tout savoir sur les autres, un peu comme votre vieille voisine acariâtre, mais ils ne disent pas grand chose sur eux. Nous y reviendrons.

Quoi qu’il en soit, cet observatoire - inconnu de tous - souhaitait la communication des aides qui avaient été, croyait-il, accordées aux cirques (hors crise Covid), les noms et adresses des bénéficiaires. Il demandait également la totalité des quelque 2.500 rapports d’enquête établis par les directions départementales de protection des populations concernant, notamment, les cirques, mentionnant les dates de naissance, âge, nom, prénom, adresse, situation familiale, diplômes etc. des personnes contrôlées.

Bref, le Monsieur a été éconduit par le Tribunal, qui a considéré qu’il s’agissait de demandes « déraisonnables », nécessitant la confection de documents n’existant pas en l’état (et le code des relations entre le public et l’administration n’oblige pas à fabriquer des documents : il oblige seulement à communiquer ceux qui existent déjà, s’ils sont communicables). La communication de plus de 2.500 rapports d’enquête supposait par ailleurs un caviardage des données personnelles (RGPD) impliquant un travail « déraisonnable » pour l’administration.

Le jugement est ci-dessous en lecture et il nous en apprend beaucoup sur le caractère intrusif de ces gens et sur leur totale absence de limites à l’égard des gens qu’ils ont ciblé.

1.260.549 euros !

Mais au fait, qui est derrière cet « observatoire » fantomatique ? Eh bien cet « observatoire » est en fait un « Monsieur tout seul » dans sa chambre : il s’agit de Nicolas BISCAYE. Cela ne vous dit peut-être rien, mais Nicolas BISCAYE est l’ancien directeur de la communication et du marketing de… la Société protectrice des animaux (SPA). Il a créé ensuite Actuanimaux, site web qui se présente comme un site de financement participatif dédié aux associations de protection animale, basé à Vanves dans les Hauts-de-Seine.

On s’étonne dès lors que l’ « observatoire » de ce Monsieur ait un siège social 1A place des Orphelins à Strasbourg. Mais tiens, cette adresse est aussi celle de One-Voice ? Et celle de Code Animal ! Mais quelle coïncidence !

Et quel est le métier d’Actuanimaux : brasser de l’argent pour tous ces gens Décidément !

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Ainsi Actuanimaux, c’est-à-dire Monsieur BISCAYE, se félicite d’avoir collecté 1.260.549 euros depuis sa création pour les animaux. Mais tout cet argent a-t-il réellement été versé aux animaux ? Actuanimaux est une société commerciale et plus précisément une SAS. Or, à la différence des autres sociétés commerciales, une SAS ne rend pas ses comptes publics. On ne sait donc pas quelle utilisation a été faite de tout cet argent. Il faut croire la société sur parole.

C’est quand même curieux. Dès qu’on creuse un peu du côté des animalistes, on tombe sur des billets de banque…

Lire le jugement du 22 février 2023 :

Un commentaire sur “Quand le litige entre un « observatoire » bien curieux et le ministère de l’Écologie révèle des choses…

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  1. je n’ai aucune confiance en c’est parties animalistes ou écologistes se sont des gens qui pour ma part sont affiliés au fanatismes ou au communiste les plus dur
    rein avoir avec leurs facade du bien être leur seul ambition détenir le pouvoir il tiennent déjà les maires de france voir plus

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