La France est le pays des droits de l’homme. Tous les citoyens y naissent et y demeurent libres et égaux en droits. Tous ? Non. Un groupe de 500 000 citoyens français n’a pas les mêmes droits que les autres, bien que Français depuis près de 1000 ans : c’est le groupe des citoyens itinérants (gens du voyage, artistes de cirque, forains, marchands ambulants…).

Il a fallu attendre 2017 pour qu’on retire aux citoyens itinérants leur « carnet de circulation », visé par les gendarmes à chaque étape de leur itinérance. Nos concitoyens avaient cette formalité infamante en commun avec les bagnards, du temps où les travaux forcés existaient encore.
Il est décidément mal vu, en France, au pays des libertés, de ne pas avoir de domicile fixe.
Les gens du voyage en particulier, subissent brimade sur brimade, toute l’année, sans discontinuer, dans le silence absolu des médias : tantôt on refuse l’inscription de leurs enfants à l’école (ce qui est un délit très grave passible de 5 ans d’emprisonnement, jamais appliqué, vous vous en doutez bien !), tantôt on leur refuse l’accès à l’eau, l’accès à l’électricité… alors qu’ils remplissent les conditions pour obtenir ces accès ! Ou alors on leur interdit l’accès à un département tout entier, violant ainsi allègrement la liberté d’aller et de venir !
Mais il y a aussi des discriminations plus incidieuses.
Ainsi, sont toujours en vente libre les panneaux « interdits aux nomades » ou « interdit aux gens du voyage ». Et pourquoi pas « interdit aux Juifs » ou « interdit aux noirs » pendant qu’on y est ?


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Pourquoi ne pas écrire : « Installation de tentes et caravanes interdite » ? Pourquoi stigmatiser ainsi une communauté, à cause de ses moeurs ou de son mode de vie itinérant ? Une telle discrimination serait passible des foudres du code pénal, si celui-ci était appliqué (art. 225-1, 225-2 et 432-7). Mais il n’est jamais appliqué quand il s’agit des citoyens itinérants.
C’est pourquoi, au nom de l’Association de défense des cirques de famille, je demande l’interdiction de la vente des panneaux qui visent spécifiquement les citoyens itinérants (nomades, gens du voyage, forains), caractérisant ainsi une discrimination tout à fait inconvenante dans notre pays.
On a bien déconseillé les panneaux « chien méchant » au profit d’une indication plus conforme à la réalité : « Attention au chien ». Un citoyen itinérant vaut bien un chien, non !?

Mme la ministre de la Diversité, nous sommes à votre disposition pour vous en parler, si ce sujet vous intéresse. Vous intéresse-t-il ?
C. Emery, délégué général, directeur des affaires juridiques et de l’administration générale d’une collectivité territoriale
ou sont ou les droit de homme
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s’il ny avait que ca la france est constamment condamnée par les organismes onu; commission europeenne des droits de lhomme, crimes de guerres etc QUE LA LOI CHANGE ces panneaux infames nont pas lieu d’etre.
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