Il faut le reconnaître : Eric Zemmour a su mettre des mots sur un sentiment confus que nous ressentons tous. Tout le monde est d’accord pour s’interroger sur la bientraitance animale : faisons-nous suffisamment pour les animaux ?
En revanche, la question est différente quand il s’agit d’affirmer que l’animal est l’égal de l’homme, car dans ce cas, nous posons une question politique, c’est-à-dire une question d’organisation de notre société, et au-delà, une question de civilisation.
La seule manière de faire, pour le gouvernement quel qu’il soit, c’est de répondre à la première question sans jamais répondre à la deuxième. Et c’est pourquoi toute réponse dogmatique du type « interdiction générale » doit être proscrite. Dit autrement, il faut lutter contre les abus commis sur les animaux, mais pas interdire la relation de l’homme à l’animal.
Les ministres qui vont trop vite en besogne en prononçant des interdictions ex cathedra prennent le risque de nous conduire dans une direction dangereuse.
Écoutons Eric Zemmour :
moi qui suis un conditionnel de monsieur zemmour il ne se cache pas la verite une fois de plus il a raison des ministres qui se presse de faire une loi pour reste dans la postérité des nuls de se gouvernement
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