
Le président de l’Association de défense des cirques de famille, Anthony Dubois, cofondateur du Collectif national des associations de citoyens itinérants (CNACI) et membre titulaire de la Commission nationale des professions foraines et circassiennes placée auprès du Premier ministre, a été menacé de mort cette nuit, en Bretagne, où il réside actuellement avec sa famille.
« À mord (sic) le président des cirques » : le tag est éloquent. La haine qu’inspirent des citoyens français, certes itinérants, uniquement parce qu’ils ont un métier qui déplaît, est ahurissante. Dans les années trente déjà, le nazisme s’est construit sur la haine des tziganes (auxquels les artistes de cirques étaient assimilés) avant de s’en prendre aux communistes, puis aux Juifs.
Le symbole de la croix gammée (inversée ?) est limpide : ces agitateurs frénétiques, appartenant à des groupuscules bien connus, veulent remettre ça. Ont-ils le soutien des ministres Barabara Pompili et de Roselyne Bachelot ? Se savent-ils protégés ?
Au-delà de l’enquête de police, que nous espérons rapide et fructueuse, nous posons très sérieusement ces questions aux pouvoirs publics.
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