One-Voice croyait aux éléphants roses…
Dans une décision historique rendue le 21 novembre 2018, le Conseil d’État a donné raison aux cirques. Il a rejeté la requête du groupuscule One-Voice, qui demandait l’abrogation de l’arrêté du 18 mars 2011.
Cet arrêté est celui qui autorise l’hébergement des animaux non-domestiques dans les cirques.
One-Voice avait attaqué le ministre de la Transition écologique en septembre 2017 pour l’obliger à abroger cet arrêté afin d’interdire toute présence d’animaux sauvages dans les cirques. Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, avait défendu l’arrêté, et l’Association de défense des cirques de famille, représentée par Cyrille Emery, était intervenue dans l’instance au soutien du ministre.
Résultat : One-Voice a une nouvelle fois perdu.
Mais il y a plus, puisque le Conseil d’Etat a jugé que « l’association requérante n’est, en tout état de cause, pas fondée à soutenir que l’arrêté contesté méconnaîtrait (…) les dispositions de l’article L. 214-1 du code rural ».
En d’autres termes, l’arrêté du 18 mars 2011, qui encadre l’hébergement des animaux sauvages dans les cirques, est conforme à l’article L.214-1 du code rural sur le bien-être animal.
Le ministre et l’Association de défense des cirques de famille ont gagné ! Si l’arrêté avait été annulé, les cirques auraient perdu immédiatement le droit de détenir des animaux non-domestiques. C’est leur survie qui était en jeu.
Au lieu de rendre compte de cet important arrêt, les médias ont préféré parler d’une lettre calomnieuse envoyée aux maires par deux groupuscules animalistes le 23 novembre (2 jours après cet arrêt, comme par hasard), faisant état d’un document du 6 juin… 2015. Qu’on ne nous dise pas après ça que ces journalistes auraient la moindre idée de ce qu’est la déontologie de leur profession. Ce sont des militants qui utilisent les médias qui les emploient pour faire de la propagande, à l’exception notable de Corse-Matin, qui a évoqué cette décision majeure dans ses colonnes : voir ici.