Tout ne se vaut pas au nom d’une cause qu’on croit juste.
Nous avons lu avec effarement, sur Twitter, un commentaire dans lequel l’auteur déclarait se moquer de l’opinion politique de ses concitoyens, du moment qu’ils soutenaient la cause animale : « Peu importe le parti, un peu, beaucoup, de considération pour les animaux ». Un tel raisonnement est d’une dangerosité extrême.

Prenons l’exemple de l’Allemagne nazie pour vérifier si, vraiment, le parti importe peu. Oui la comparaison va choquer certains d’entre vous. Et pourtant.
Au début des années 30, beaucoup d’Allemands, sincèrement désolés de l’état de leur pays aux prises avec une inflation galopante, ont vu en Hitler quelqu’un qui allait remettre de l’ordre, un sauveur. Et ce fut cas d’une certaine manière. Il a effectivement remis de l’ordre.
Élu chancelier le 30 janvier 1933, Hitler a fait voter sa première loi le 21 avril 1933 : celle-ci était une loi sur la protection… animale ! Vint ensuite, quelques jours plus tard, une loi antisémite, la première d’une longue série de textes racistes aboutissant à la « solution finale », c’est-à-dire à l’holocauste, et plongeant l’Europe dans l’hiver.
Quand nous voyons des agitateurs de la cause animale venir de l’ultra-droite, comme Esteban Morillo (le meurtrier de Clément Méric), militant de la cause animale et proche de Serge Ayoub, nous sommes inquiets.
Quand nous voyons Anthony Blanchard, fondateur de Cause animale Nord, s’en prendre à un citoyen itinérant roumain pour lui voler son chien de force, au nom de la protection animale, nous sommes inquiets.

Quand nous voyons Nathalie Krier, proche de Serge Ayoub et d’Esteban Morillo, ancienne membre de Troisième Voie (un collectif nationaliste révolutionnaire), membre de la Fondation Brigitte-Bardot, tenter de se présenter au conseil d’administration de la SPA en 2013, nous sommes inquiets.

Quand nous voyons que Brigitte Bardot elle-même, égérie de la cause animale s’il en est, a été condamnée au moins cinq fois pour incitation à la haine raciale, nous sommes inquiets.
Quand nous voyons, en 2016, le Front national (aujourd’hui RN) lancer un collectif dédié à la cause animale : le Collectif Belaud-Argos, nous sommes inquiets.

Les autres pays ne sont pas épargnés. En Italie, Berlusconi a lancé en 2017 un mouvement de défense de la cause animale. Sans honte.

Quand on voit Florian Philippot dans les bras de Brigitte Bardot au nom de la cause animale, on peut être inquiet.

Quand on voit le site « Politique & Animaux », faux nez du groupuscule « L. 214 », féliciter l’eurodéputée Sophie Montel, membre du Rassemblement national et fondatrice du Collectif RN Belaud-Argos, pour ses prises de position animalistes, on peut être inquiet.

Enfin, quand nous voyons le groupuscule L. 214 consacrer, en 2022, un atelier aux bienfaits de la politique nazie en faveur des animaux, nous sommes perplexes… pour rester polis.

Oui, il y a un entrisme de l’extrême-droite et de l’ultra-droite au sein de la cause animale. Et non, tout ne se vaut pas au nom de la cause qu’on défend.
notre malheur c’est qu’il y a des millions de personnes vote qui plébiscite c’est minorité c’est politicien qui ont crus que sa l’aller les porte au pouvoir pauvre politicien regarder se que vous fait de la france et même du monde .
du nain porte quoi , la decadanse , le retour d’une certaine époque pas si lointaine
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