Avec l’emprise que la pandémie de Covid-19 a fait peser sur l’actualité, on aurait pu croire que les hystériques de la cause animale allaient se taire pour quelques semaines. Mais non.
Après avoir fustigé les cirques qui avaient osé, avec l’accord des préfets, donner quelques spectacles gratuits devant les fenêtres des EHPAD, les voilà qui tentent de propager un nouveau mensonge, aussi odieux que les précédents : les cirques n’auraient plus d’argent et laisseraient leurs animaux mourir de faim.
C’est odieux.
Il faut beaucoup de culot pour oser mentir à ce point, pour oser dénigrer la totalité d’une profession qui est légale et dont les conditions d’exercice sont sévèrement réglementées.
Des groupuscules animalistes ont tout d’abord tenté de propager sur les réseaux l’idée que les artistes de cirque ne pourraient plus nourrir leurs animaux. À l’appui de leur accusation, ils n’ont aucune preuve, aucun indice, aucun fait : ces hystériques ne vivent que de la rumeur et de la haine de l’autre, et si cette rumeur ne se propage pas d’elle-même, ils l’inventent de toutes pièces.
Mais il y a mieux.
La folie haineuse des hystériques a donné des idées à des malfaiteurs. Ceux-ci répandent actuellement par e-mail et sur Facebook de faux messages demandant de l’argent pour les cirques, afin qu’ils puissent nourrir leurs animaux.
Ces messages sont des tentatives d’escroquerie en bandes organisées, passibles de poursuites judiciaires. Aucun cirque français n’a demandé ce genre d’aide. Le gouvernement a prévu une aide à hauteur de 19 millions d’euros, pour venir en aide aux cirques, dont la totalité des spectacles sous chapiteaux ont été annulés, et aux zoos. Cela suffit et ne nécessite pour le moment aucune aide. Ne donnez surtout pas à ces gens.
La Tanière, ou plutôt La Tirelire ?
Par ailleurs, sentant le bon filon, le promoteur de La Tanière, Patrick Violas, prétend s’ériger en « grand chef sioux » et organiser lui-même le retrait de tous les animaux des cirques. Il en est sûr, il l’a écrit, le gouvernement va interdire tous les animaux dans les cirques (le gouvernement n’est pas au courant qu’il va le faire, mais cela ne gêne pas ce monsieur, visiblement…). M. Violas est certain également qu’une telle mesure, hautement fantaisiste, ne sera accompagnée d’aucune aide financière, l’Etat étant en faillite Il se propose donc de recueillir tout l’argent disponible, pour préparer l’arche de Noé des animaux de cirque. Cet argent ira dans ses poches, euh… dans les poches de La Tanière, qui sera ainsi prête pour la décision d’interdiction qui va arriver ; il en est sûr. C’est risible, ou du moins ce serait risible si on ne sentait pas si fortement l’odeur de l’argent derrière ce mélodrame bien présenté.
Derrière les paillettes, le fric
Bref, vous l’aurez compris, beaucoup de monde s’intéresse au sort des animaux de cirque, mais pas pour les bonnes raisons. Derrière les paillettes, il y a le fric. Et tout euro est bon à prendre pour ces rapaces.
Pendant ce temps, les artistes continuent à préparer des représentations gratuites pour les personnes âgées, devant les EHPAD, avec l’accord des autorités, et dans le strict respect des mesures sanitaires.
Quant aux animaux, ils sont bien nourris, n’en déplaise aux escrocs et aux hystériques de tout poil.
Les cirques de France
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